Le solin est une pièce en zinc, en aluminium, en plastique ou encore en acier galvanisé utilisée en maçonnerie. Son utilité principale est d’assurer l’étanchéité entre deux éléments de natures différentes pour éviter que l’eau ne s’infiltre au sein d’une habitation.
C’est un dispositif visant à assurer l’étanchéité, en différents endroits d’une construction et selon différentes modalités.
Il peut s’agir :
- d’une sorte de « couvre joint » en mortier, destiné à assurer l’étanchéité entre un mur et un porte-solin, et à rattraper les inégalités de sol ;
- d’une pièce de plomb, de zinc ou d’aluminium, installée autour d’une cheminée sur un toit de tuiles ou d’ardoises afin de protéger cette dernière des eaux pluviales ; il s’agit alors d’un élément composant un abergement ;
- d’une bande profilée en métal, posée engravée dans un mur acrotère comme couvre-joint de relevé de l’étanchéité, aussi appelée la « bande de solin » ;
- de ciment disposé à combler un angle horizontal. Fin xviiie siècle, en termes de couverture, le terme désigne les filets de plâtre ou de mortier qu’on fait le long des murs, des cheminées, des lucarnes, enfin tous les plâtres qui sont parallèles à la longueur de la tuile ou de l’ardoise et qui servent à les sceller ; ceux qui sont parallèles à sa largeur se nomment « filets1 ».
- d’une fondation légère en pierre, destinée à isoler des remontées d’humidité un mur de terre ou à ossature de bois.
Le solin de toiture
Le solin de toiture est un matériau mince, habituellement de l’acier galvanisé, que les couvreurs utilisent pour éloigner l’eau de zones critiques du toit, partout où un pan de toit intersecte une surface verticale, comme un mur ou une lucarne.